Jennifer Podemski sur la Rafle des années 60, la vérité et la réconciliation, et le pouvoir des contes autochtones

Le conte est un outil puissant pour enseigner, susciter la compassion et l’empathie, et changer la façon dont les gens pensent et voient le monde. Jennifer Podemski, réalisatrice, actrice et productrice d’origine anichinabée et juive, utilise l’art du conte à la télévision et au cinéma depuis son premier rôle à l’âge de 17 ans. Surtout depuis la création de son premier studio de production à 25 ans, elle s’est engagée à raconter les histoires des peuples autochtones avec authenticité et vérité.

Julia L. Jamieson, directrice des Services holistiques des Premières Nations, des Inuits et des Métis à l’AOSAE, a récemment eu la chance d’entrer en contact avec Jennifer pour lui poser des questions sur son projet le plus récent, Little Bird, sur son propre lien avec le système de protection de l’enfance de l’Ontario et sur ce que la vérité et la réconciliation signifient pour elle.

Écoutez ici et retrouvez Little Bird sur Crave.

« Ce n’est pas à nous de réconcilier quoi que ce soit. La vérité, c’est de reconnaître que nous avons participé, volontairement ou non, à la perpétuation du racisme systémique et de la violence coloniale. Et maintenant, une fois que vous connaissez la vérité à ce sujet, c’est à vous de vous réconcilier avec votre propre histoire, votre propre héritage, les membres de votre famille, et de construire un avenir meilleur de toutes les manières possibles. »

Ce document est écrit au féminin avec l’intention d’inclure tous les sexes : transgenres, genres diverses, hommes, et femmes