Chaque année, en octobre, l’Association ontarienne des sociétés d’aide à l’enfance (AOSAE), les sociétés d’aide à l’enfance et les agences autochtones de bien-être de l’enfant et de la famille (agences de protection de l’enfance) de toute la province sensibilisent au rôle important que jouent les individus et les communautés dans le soutien aux enfants, aux jeunes et aux familles confrontés à des difficultés, dans le cadre de la campagne Journée Passez au mauve. La campagne vise également à mettre en évidence les aides et les services disponibles dans les communautés de l’Ontario.
Le dernier vendredi d’octobre, l’AOSAE et ses membres portent du mauve aux côtés de partenaires gouvernementaux, d’organisations communautaires, de prestataires de services, de personnel de services directs et d’individus pour montrer aux enfants, aux jeunes et aux familles confrontés à des défis qu’ils ne sont pas seuls. La Journée Passez au mauve 2024 aura lieu le vendredi 25 octobre.
« Cette année, nous portons également du mauve pour envoyer un message au gouvernement de l’Ontario : beaucoup trop d’enfants, de jeunes et de familles dans toute la province ont du mal à accéder aux soins communautaires essentiels à leur santé et à leur bien-être », a déclaré Solomon Owoo, directeur général de l’AOSAE. « La province doit prendre les devants et veiller à ce que les enfants, les jeunes et les familles aient accès aux bons soins, au bon moment, près de chez elles.
L’AOSAE et ses partenaires provinciaux ont envoyé une lettre ouverte au premier ministre Doug Ford, demandant au gouvernement de l’Ontario de prendre des mesures immédiates pour s’assurer que les organismes communautaires et les fournisseurs de services de toute la province disposent des ressources adéquates pour répondre véritablement aux besoins des enfants, des jeunes et des familles.
La lettre ouverte a été signée par des organisations qui se consacrent au soutien des enfants, des jeunes et des familles dans toute la province. Il s’agit de municipalités et d’organisations sans but lucratif, ainsi que d’organismes de protection de l’enfance, de services aux immigrants et aux réfugiés, de services intégrés pour la jeunesse, de soins de santé mentale, de développement et de réadaptation de l’enfant, de services à l’enfance et à la famille, de déficiences intellectuelles et de troubles du développement, de lutte contre la faim, d’accès au logement et d’action sociale.
Cliquez ici pour lire notre lettre ouverte.
Les enfants, les jeunes et les familles devraient avoir accès en temps utile à des aides et des services de qualité, tenant compte des traumatismes, qui soient inclusifs et qui affirment l’identité. Malheureusement, ce n’est pas la réalité pour beaucoup. Les organisations communautaires et les prestataires de services qui fournissent des aides et des programmes essentiels sont de plus en plus rares, cloisonnés et dispersés.
« Les lacunes systémiques et les obstacles aux soins sont ressentis de différentes manières’ », poursuit Solomon Owoo. « Nous savons que le manque d’accès aux soins est particulièrement ressenti par les enfants, les jeunes et les familles autochtones, noirs, racialisés, les nouveaux arrivants et les réfugiés, ainsi que par les enfants, les jeunes et les familles 2SLGBTQ+. La situation géographique ne fait qu’aggraver l’insuffisance de l’infrastructure sociale. Les personnes vivant dans les communautés nordiques, rurales et éloignées sont confrontées à des difficultés considérables pour accéder aux aides, aux services et aux traitements à proximité de leur domicile. De plus, les enfants, les jeunes et les familles qui présentent des besoins complexes sont confrontés à des difficultés particulières pour accéder à des soins hautement intensifs et spécialisés ».
Dans une période de vulnérabilité économique accrue et de pénurie de ressources humaines, les organisations communautaires et les prestataires de services réduisent leurs programmes et leurs services pour faire face à la situation, les listes d’attente s’allongent et le nombre de fermetures augmente. Le gouvernement de l’Ontario ne peut ignorer ces signaux d’alarme.
Travailler à la mise en place de systèmes de soins intégrés qui entourent véritablement les enfants, les jeunes et les familles afin de promouvoir leur santé et leur bien-être lorsqu’ils en ont le plus besoin est une responsabilité qui concerne tous les niveaux de gouvernement, les ministères et les partenaires provinciaux, ainsi que les organisations communautaires et les prestataires de services. Ensemble, nous pouvons transformer nos systèmes de soins. Les enfants, les jeunes et les familles ne peuvent pas attendre.
Pour en savoir plus sur la campagne de la Journée Passez au mauve et sur la façon dont vous pouvez participer au plaidoyer pour les besoins des enfants, des jeunes et des familles de l’Ontario, visitez notre page Web à l’adresse oacas.org/fr/publications-et-campagnes/journee-passez-au-mauve-de-lontario/